Les dérives
Parce que oui, c’est comme dans tout, il existe bien des dérives, et des extrémistes. Et ces dérives semblent n’être rien d’autre qu’une réponse inutile à cette incompréhension ambiante. Notamment (par exemple) celle de crier au scandale lorsqu’un livre, un film ou autre, ne contient aucun personnage LGBT+, de s’insurger si le héro est blanc, ou encore parce qu’aucun personnage du récit n’est musulman, chrétien, ou autre. À crier au racisme ou à l’homophobie dès lors que quelqu’un exprime son mécontentement, ou même juste un avis contraire.
On ne répond pas à de l’intolérance par une intolérance encore plus forte.
Mon avis
Vous avez certainement dû le voir au travers de ce post, je suis content et je trouve naturel que l’inclusivité devienne « la norme ». Le problème vient des dérives que j’ai évoqué juste avant. En tant qu’auteur, personne ne me forcera à rendre un personnage différent de ce que j’avais imaginé. J’ai eu cette chance de grandir et d’évoluer dans des cercles sociaux vraiment très variés, ce qui fait que j’ai une vision de la population occidentale moderne comme étant très diversifiée, que ce soit en terme d’orientation, d’ethnie ou autre. Tout le monde n’a pas eu cette chance. Il n’empêche que je ne me forcerais jamais à attribuer telle ou telle sexualité à mon/mes personnages, telle ou telle ethnie, ou religion, juste pour faire plaisir à un public en particulier.
En soit, si ma saga est inclusive (et qu’elle le sera encore un peu plus dans les prochains tomes), elle l’est naturellement, parce que c’est de cette manière que je ressentais les choses et parce que ça nourrit l’histoire et les personnages.
Là où d’autres sont dans le forcing
Ce que je trouve dommage, c’est que certain.es auteur.es dans leurs récits, se forcent à bien préciser l’orientation sexuelle et/ou la religion de leurs personnages alors qu’on s’en fou de dingue étant donné que (dans certains cas) ça n’a rien à voir avec l’histoire, ni même une quelconque sous-intrigue ou encore la personnalité du personnage. Comme s’ils se sentaient « obligés » de le faire en mode « vous avez vu je suis [insérer_minorité] friendly ! »
Ah, et il y a aussi les auteur.es qui cherchent à faire culpabiliser et à exclure celles et ceux qui ne le font pas. À ceux là, les champions du monde de la connerie, j’aimerais rappeler ceci : l’inclusivité, c’est inclure, c’est rassembler, c’est représenter tout le monde. L’inclusivité, c’est n’oublier personne.
Commencez par appliquer ce que vous prônez.
Plutôt que de forcer, éduquez.